A viagem ao Equador foi a ocasião ideal para ler "Latitude Zero" onde o sul-africano Mike Horn relata a sua fabulosa expedição ao longo dos 40000 quilómetros da linha equatorial. Do Gabão .. ao Gabão, atravessou três oceanos, selvas impenetráveis, países em guerra, subiu dois picos de 6000 metros. A pé, de piroga, de catamarã, de bicicleta.
Deixo aqui um pequeno extracto da sua travessia da Amazónia:
Deixo aqui um pequeno extracto da sua travessia da Amazónia:
Je mets quatre heures à faire la première moitié du chemin, soit trois cents mètres. À bout de forces, je m'arrête en plein milieu du marécage. Il faut absolument que je me repose quelques minutes. Je ferme les yeux ... et je m'endors debout. L'instant d'après, je suis brutalement reveillé par l'eau croupie qui me gifle le bisage.
Je repars. Mes mains ne sont plus qu'une plaie dont le sang ruiselle. Je n'arrive plus à tenir ma machette. J'ai brièvement la tentation de reculer, mais, malgré la douleur, je refuse cette idée. Moins par héroisme que pour ne pas avoir à retraverser ces trois cents mètres d'enfer.
Je repars. Mes mains ne sont plus qu'une plaie dont le sang ruiselle. Je n'arrive plus à tenir ma machette. J'ai brièvement la tentation de reculer, mais, malgré la douleur, je refuse cette idée. Moins par héroisme que pour ne pas avoir à retraverser ces trois cents mètres d'enfer.
L'expression "enfer vert" n'a pas été inventée pour rien. La jungle, surtout la nuit, est terrifiante. Si je prenais vraiment conscience de l'immensité verte, quasi infinie qui m'entoure, de cette vegétation et de cette faune grouillantes, de ces millions de prédateurs, de ces milliards d'insectes ... je pourrais devenir fou. Maintenant je comprends pourquoi certains hommes, égarés dans la jungle, ont perdu la raison.
1 comentário:
E foi em latitude zero que tudo começou!...
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